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L’or

 

La fraîcheur, la vivacité et l’harmonie des couleurs des enluminures qui ornent les pages des manuscrits sont le plus souvent embellies et éclairées par l’éclat de l’or. L'enlumineur appliquait toujours les feuilles d’or, ou l’or en poudre, avant de peindre sa lettre.

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L'or a la propriété de pouvoir être battu jusqu'à prendre la forme d'une feuille très mince. Traditionnellement, l’or en feuille est posé sur un apprêt bien spécifique appelé " gesso ". Sur cet enduit à base de colle de poisson, la feuille d'or apparaît en relief. elle est toujours découpée pour suivre les contours voulus. Le moindre souffle est alors fatal à la bonne marche de cette opération.

Une autre technique ne donne aucun relief. Ainsi, la dorure à plat qui fait appel à d'autres produits, comme la gomme ammoniaque.

Les chutes d'or sont réutilisées et agglomérées à de la gomme arabique pour former de petits blocs, conservés traditionnellement dans des coquilles de moules. Mélangé à l'eau, cet or est appliqué au pinceau pour la peinture de détails dans les marges.

Dans les ateliers d’initiation, nous utilisons une poudre d’alliage métallique.

 

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