Mai

 

De pareil à moi point n’aura
En très toute cette assemblée
Car qui bien nommer me saura
Je suis le franc roi de l’année

Je suis le mai par que parée
Est mainte belle demoiselle
Et en mon temps fut approuvé
Des docteurs toute la querelle.

Du latin "maius", mois de la déesse maia, divinité primitive latine, tardivement associée à la divinité grecque, mère d’Hermès. Il était placé sous la protection d’Apollon.

La chasse au faucon est fréquemment associée au mois de mai dans les calendriers médiévaux. Le noble, sous les traits d’un homme jeune conduit son cheval de la main droite, alors que de la main gauche, il tient son oiseau de proie, sans que l’artiste ait dessiné le gant de cuir indispensable à cette pratique.

Sur l’arrière du cheval, une jeune femme tient dans sa main gauche une branche d’arbre. Nous pouvons y voir le rappel de la coutume des "mais". Au Moyen Age et dans les siècles qui suivirent, des fêtes et des jeux célébraient le retour de la belle saison le premier mai. Les jeunes gens décoraient avec des branches, le plus souvent de peuplier ou de bouleaux, les maisons des jeunes filles qu’ils voulaient honorer. Il semblerait donc que dans ce bois gravé, la promenade à cheval soit l’occasion de multiples plaisirs, alors qu’au sol s’épanouissent des fleurs qui ne demandent qu’à être cueillies.

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