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Les jaunes

La gaude ou réséda

C’est aujourd’hui une plante protégée dont la cueillette est interdite en France. Elle peut être cultivée pour l'obtention de pigments jaunes à partir de la totalité de la plante.
La laque de la gaude se produit lorsqu’on ajoute un mélange de craie et d’alun à la décoction de la plante. Le pigment se précipite au fond du récipient. La masse dure obtenue est réduite en poudre. Ce pigment varie des tons jaune vert ou jaune très vif.

 

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Le curcuma est surtout cultivé pour son épice. La racine de cette plante originaire d’Asie est réduite en poudre. Son jaune est éclatant, mais hélas trop fugace.

L’ocre jaune

Les ocres et les terres sont des argiles colorées par des oxydes de fer. Le terme " ocre " est réservé aux argiles colorant en jaune et en rouge. 
Le pigment est d’abord isolé car l’ocre est mêlé à du sable dans les gisements (20% d’ocre pour 80% de sable). L’argile est délayée dans l’eau qui s’écoule dans des rigoles en pente. Le sable, plus lourd, se dépose au fond du bassin. L’eau chargée d’ocre s’évapore lentement dans des bassins de décantation. L’ocre est récupéré et mis à sécher au vent et au soleil, puis broyé dans des moulins.

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Les ocres possèdent un grand pouvoir colorant, une excellente résistance à la lumière. Ils ont en outre l’avantage de n’être pas toxiques, et l’abondance de la matière première les rend peu coûteux.

 

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L’orpiment : le trisulfure d’arsenic permet d’obtenir des jaunes très lumineux s’il est faiblement broyé.
De par sa composition, son emploi est très délicat. On sait que le soufre ronge des pigments rouges ou verts, et noircit le blanc de plomb. Sa manipulation  requiert beaucoup de prudence à cause de l'arsenic qu'il contient. Mélangé au safran et au fiel de bœuf, l'orpiment remplace la feuille d'or.

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