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Les blancs

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Le plus connu de blancs naturels extraits de gisement de roches calcaires est la craie. Il existe quantité de craies. Celle de Champagne est calcaire et friable. On utilise surtout le blanc de Meudon, ou le blanc d'Espagne.

Le pigment réduit en poudre est utilisé cru. La craie cuite donne le plâtre ou la chaux.

Le blanc de craie permet surtout de nuancer les pigments. On s’en sert pour les reports des esquisses à l'aide de ficelles  qui permettent de tracer des point de repères en vue du dessin final.

Le blanc de plomb : le blanc de céruse est l’un des plus anciens pigments blancs. 

Un corps blanc se dépose sur des plaquettes de plomb, exposées à l'action du vinaigre et du fumier animal. On le récupère délicatement avec précaution, puisque le blanc de plomb ainsi obtenu est très toxique. C'est pourquoi il est interdit aujourd'hui dans la fabrication des peintures industrielles. On l'utilisait avec succès dans les enluminures parce qu'il permettait de poser les rehauts en une seule fois, et avec une parfait finesse. 

Le blanc de coquilles d’œuf

"Récupérer des coquilles d’œufs durs et enlever la pellicule intérieure. Bien laisser sécher et pulvériser dans un mortier. Ne pas atteindre le stade de la poudre. L’intérêt de ce blanc de coquilles est en effet de former une légère mosaïque de petites surfaces blanches. Encoller suffisamment le support avant d’y déposer le blanc de coquilles. Mettre un poids pour parfaire l’adhésion en isolant à l’aide d’un buvard ou d’une feuille". (Couleurs. A. Varichon).

 

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