Le broyage

Il est nécessaire de broyer les pigments ou poudres colorées à un liant pour obtenir une pâte, base de la peinture. Pour cela, certaines conditions doivent être respectées. Il faut veiller aux bonnes quantités et proportions de pigment et de liant, s'assurer de leur parfaite compatibilité. Surtout, il ne faut pas négliger le temps de broyage qui doit être suffisant pour éviter à l'air de rester prisonnier de la pâte.

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Le broyage des couleurs demande l’utilisation d’un mortier et d’un pilon. La molette de verre est l’outil le plus anciennement utilisé. Un galet de pierre ou un vieux bouchon de carafe de verre fait l’affaire. La pierre à broyer, à l’origine en marbre ou en porphyre, peut être une plaque de verre, ou un carreau de faïence blanc.

Recette : " Sur une plaque de faïence, préparer la dose de pigment voulu en le broyant avec l’eau gommée. Pour une petite noisette de pigment, ajouter deux noisettes d’eau gommée. Ajouter quelques gouttes d’eau distillée. Broyer. "

 Traditionnellement, le broyage s’effectue en deux fois. D'abord, le pigment est dilué dans un peu d'eau. On peut alors le broyer, puis on laisse sécher. On rajoute ensuite le liant approprié à la nature du pigment et à la technique choisie. On broie avec précaution pour obtenir un mélange bien homogène. La pâte colorée obtenue se conserve sans problème sur les plaques ou dans des godets. On rajoute seulement un peu d'eau au moment de s'en servir.

 

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