Le rouleau de papyrus, support privilégié de l’écriture durant l’antiquité. Le nom grec du livre "biblion", provient de "biblos", « papyrus ». Dès 3000 ans avant Jésus-Christ, les 201 Égyptiens utilisent les fibres d’un roseau abondant dans les marais du Nil.
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Malgré ces défauts, le papyrus est le support privilégié de l'écriture durant l'antiquité. L'Égypte profite de sa situation de monopole pour diffuser sa production ou au contraire en refuser la vente. Ainsi l'auteur antique Pline raconte qu'au IIe siècle avant Jésus-Christ, le souverain égyptien Ptolémée V aurait interdit l'exportation de papyrus vers Pergame, dans l'actuelle Turquie, dont la bibliothèque rivalisait avec celle d'Alexandrie d' Égypte. Le roi de Pergame aurait alors favorisé la mise au point d'un support animal, la "charta pergamena" ou peau de Pergame, plus connue sous le nom de parchemin.
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Le codex de parchemin, une révolution dans l'histoire du livre. A partir du Ier siècle après Jésus-Christ, la forme du livre change suite à l’emploi d’une matière première animale, le parchemin. Du volumen, elle passe au codex. Si l’invention semble avoir été romaine, le christianisme en a certainement favorisé la diffusion. Le codex présente l’avantage d’accueillir l’écriture sur les deux faces d’une même feuille. Il peut compter plusieurs centaines de pages et se feuillette plus aisément que ne se déroule un rouleau, permettant ainsi des retours en arrière et laissant plus de place à l’image. |
Les cahiers copiés et enluminés sont cousus ensemble sur des bandes de cuir, les nerfs. Ils sont fixés à des planches de bois, les ais, recouverts ensuite de parchemin ou de cuir. Deux oreilles ou oreillettes peuvent être cousues au dos du manuscrit pour permettre une meilleure prise. En effet à cette époque, les ouvrages sont empilés les uns sur les autres. De gros clous et cornières en cuivre et laiton protègent la reliure de ces ouvrages rangés à plat. |
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